Journal de bord
Ici, découvrez comment chaque leçon offre des expériences riches et variées
Bonne année et bon plaisir de bouger !
Ça y est, c’est la reprise et l’ouverture d’une nouvelle année. Nous nous sommes retrouvés pour renouer le contact avec nous-mêmes et avancer vers une écoute profonde de notre corps.
En douceur, nous avons exploré notre respiration, notre diaphragme, nos côtes, notre tête, notre bassin, et nos muscles. Tout se (r)éveille et se remet en mouvement, un peu comme si nous sortions de l’hivernage pour nous souhaiter une bonne année à travers ce réveil corporel.
D’ailleurs, c’est l’année du serpent, symbole d’une invitation à laisser derrière nous tout ce qui n’est plus utile ou pertinent – croyances, comportements ou relations obsolètes – pour faire place à de nouvelles perspectives et opportunités.
Alors, on continue ?
« Comment est-ce que vous habitez votre corps en respiration ? »
En méthode Feldenkrais, nous sommes très connectés à l’observation de notre respiration, car elle nous permet de percevoir les mouvements subtils qu’elle crée dans notre corps. Même lorsque notre corps semble immobile, il n’est jamais vraiment sans mouvement. Et c’est fascinant de sentir toute cette vie intérieure.
Lors de la dernière leçon avant les vacances, nous avons pris le temps d’apprécier pleinement chaque partie de notre corps qui bouge sous l’effet de la respiration. Ce moment d’attention nous a permis de ressentir une profonde connexion avec nous-mêmes.
Il y a quelques semaines, je vous ai parlé de notre jardin intérieur. Imaginez que ce jardin est arrosé par notre respiration consciente. Chaque souffle nourrit cet espace intime, vibrant de vie et de sérénité.
pendant la leçon. Cette semaine, par exemple, nous avons pratiqué une leçon en position assise sur une chaise, avec des mouvements simples, presque anodins.
. C’est cet éveil de la conscience qui ouvre la voie à une manière d’être plus harmonieuse avec eux-mêmes,
transformant même les gestes les plus simples en une source de découverte et d’amélioration.
Voyage intérieur en séance individuelle
Cela fait un certain temps que je vois Michèle en séance individuelle. Elle est atteinte de la maladie de Parkinson. Lors de notre dernière rencontre, elle m’a confié : « C’est un voyage dans le corps avec les sensations. »
Et elle a raison. À travers des mouvements presque imperceptibles, à peine décelables sous mes mains, elle perçoit pourtant chaque nuance. Elle se laisse emporter par ces sensations, explorant paisiblement chaque recoin de son corps. Sa respiration devient plus calme, ses mains cessent de trembler. Ainsi, elle entreprend son voyage intérieur, à son propre rythme, dans une harmonie apaisante.
Ensemble
Une de mes élèves m’a confié son expérience après une séance Feldenkrais :
« J’avais des douleurs articulaires dues à l’arthrose, même à mes doigts. Depuis hier, je ressentais un état semblable à une grippe. Mais après cette leçon, je n’ai plus aucune douleur. C’est vraiment incroyable ! »
Ce qui est frappant, c’est que nous n’avons rien fait de spécifique sur ses doigts ou sur d’autres articulations. Cette élève, bien que jeune, souffre d’arthrose, et la méthode Feldenkrais l’aide énormément à mieux vivre au quotidien malgré ses douleurs chroniques.
Cette expérience illustre un principe essentiel : il ne suffit pas de se concentrer uniquement sur les détails ou sur les problèmes spécifiques pour soulager les douleurs. En effet, les difficultés ou les causes profondes peuvent être enracinées dans une déorganisation globale de notre posture et de notre manière de nous mouvoir.
L’effort inconscient que nous exerçons habituellement peut perturber notre organisation musculo-squelettique. Plus nous apprenons à réduire cet effort musculaire inconscient, plus notre structure sous-jacente s’harmonise. En améliorant l’ensemble de notre être, même les petits détails s’ajustent naturellement et durablement.
La méthode Feldenkrais nous enseigne ainsi que, pour résoudre des douleurs chroniques, il est souvent plus efficace d’agir sur l’équilibre global du corps plutôt que de s’attarder uniquement sur les symptômes apparents.
Quel jardin étes-vous aujourd’hui ?
Cette idée m’a profondément touché, car elle reflète parfaitement ce que nous vivons à travers la méthode Feldenkrais.
Avec ou sans douleur ?
, tandis que d’autres l’adoptent comme un moyen de soulager leurs maux
. Il est fascinant d’observer la relation que chacun entretient avec sa douleur.
C’est une discussion que j’ai eue ce matin avec mes élèves qui vivent avec des douleurs chroniques.
En ralentissant, le corps a le temps d’établir un lien avec le cerveau, qui peut alors explorer une manière de bouger plus confortable et adaptée. Ainsi, même avec des difficultés dues à la douleur, ces personnes découvrent progressivement un soulagement corporel et ressentent une nouvelle souplesse dans leurs mouvements.Oiseau comme si,,,
Devenir comme un oiseau est une idée qui inspire toujours une sensation de liberté et de positivité. 
Je crois que la leçon de cette semaine nous a offert un avant-goût de cette expérience.Un petit témoignage
Il ne s’agit pas seulement de la leçon de ce jour-là : il y a eu une amélioration dans la relation qu’elle entretient avec elle-même. Grâce à cette qualité d’attention, nous pouvons respecter nos limitations et découvrir une autre façon de bouger, plus agréable et adaptée.
Chasse au trésor de soi
**Une de mes élèves a partagé, après le cours :**
Cette semaine, nous avons exploré notre corps en jouant avec le point d’appui, en le déplaçant d’un endroit à un autre. Nous avons même imaginé une orange roulant sur nous grâce aux mouvements du bassin.Étirer ou allonger ?
Qui n’a jamais fait un geste pour s’étirer afin de soulager une petite douleur ou simplement pour rechercher une sensation agréable ?🤸♂️ Par définition, étirer signifie allonger par traction, tandis qu’allonger signifie rendre plus long ou devenir plus long. C’est exactement ce que nous avons expérimenté et ressenti à travers les mouvements : allonger notre corps en passant par la jambe.
Chaque mouvement est une occasion de se reconnecter à soi-même. Chaque fois que nous avons allongé notre jambe par le talon, nous avons ressenti comme un tissage, un réseau de connexions venant de toutes les parties du corps, et c’est juste WAOUF. C’est une véritable prise de conscience par le mouvement.
Parler à nos hanches
La méthode Feldenkrais
Dans la pratique du Feldenkrais, nous prenons conscience de notre corps à travers le mouvement, et non simplement du mouvement lui-même. Le mouvement devient ainsi un langage qui recrée une connexion avec nous-mêmes.
Cette semaine, la leçon était guidée par les hanches, l’une ou l’autre. Grâce à cette manière de communiquer avec notre corps, nous percevons comment le mouvement du bassin influence d’autres parties, jusqu’à la tête. La fluidité se diffuse à travers tout le corps, et c’est fascinant. Une élève a partagé que cette leçon avait créé un espace dans ses hanches et que sa douleur avait nettement diminué. Sans doute sa posture avait-elle changé à ce moment-là.
Epaules et nous
Leur état et leur orientation influencent grandement notre bien-être. Par exemple, la position de la tête et la posture, qui, à leur tour, peuvent provoquer des douleurs à l’articulation de l’épaule, un torticolis ou encore une tendinite au poignet, etc.
Découvrir notre cage thoracique
La santé de notre cage thoracique joue un rôle majeur dans notre bien-être. Il vous est sans doute déjà arrivé d’avoir mal au dos, à l’épaule ou à la nuque. Ces douleurs peuvent même devenir chroniques. Que faites-vous dans ce cas ? Vous vous massez, ou bien on vous masse à l’endroit douloureux ?
La leçon de cette semaine portait sur la découverte et l’écoute de notre cage thoracique, plus précisément de nos côtes, à travers des mouvements subtils et doux. Les muscles qui entourent notre cage thoracique et les fascias qui les enveloppent ont retrouvé une souplesse incroyable.
Le ressenti de mes élèves a été varié : « plus de largeur », « plus de légèreté », « ça a libéré la nuque ».
Certes, ils sont repartis avec une légèreté nouvelle.
Stabilité dans vos jambes
Pour retrouver plus de stabilité et de confiance dans vos jambes, que feriez-vous ? Des étirements ? Du renforcement musculaire des cuisses ? Pourquoi pas. Mais si on s’intéressait à notre corps d’une autre manière ? Quelles parties de notre corps sont sollicitées par nos jambes ?
Lors de notre première leçon de la saison, nous avons exploré des mouvements subtils en partant du bassin, tout en portant notre attention sur le torse et la tête. Cela nous a permis d’assouplir la colonne vertébrale.
Lorsque nous avons commencé à marcher, chaque pas était empreint de stabilité et, surtout, de fluidité. C’est magique ? Non, c’est simplement logique dans la manière dont fonctionne notre corps.
Est-ce que ça te convient ?
Bon pied et bonheur
Vous avez sans doute déjà vécu une entorse de cheville au moins une fois dans votre vie. Et souvent, cela s’est produit de manière assez banale. Nos chevilles supportent tout notre poids dans une grande variété de mouvements, que ce soit en marchant, en dansant, en faisant du sport, et elles sont également connectées à nos genoux et nos hanches. Par exemple, lorsque vous portez des chaussures de ski et essayez de marcher avec, vos chevilles ne s’articulent presque pas et vous marchez maladroitement.
Cette semaine, la leçon de Feldenkrais nous a permis de développer notre perception et proprioception grâce à divers mouvements de nos pieds. Nous avons ressenti des changements dans l’état de notre poitrine, notre ventre, notre respiration et même l’expression de notre visage.
En Feldenkrais, nous sommes souvent allongés au sol, mais cette fois-ci, nous avons exploré nos chevilles et nos pieds en position assise. Lorsque nous faisons un long voyage en train ou en avion, nous pouvons effectuer ce type de leçon en toute discrétion. En descendant du train, vos pieds seront en forme.
Sac à dos ou ailes d’ange ?
Lorsque vous marchez, comment sentez-vous votre dos ? Léger ? Lourd ? Avez-vous l’impression de porter un sac à dos qui vous pèse ou avez-vous l’impression d’être porté par quelque chose ? Notre tête et notre bassin entretiennent une relation très forte et sont reliés par la colonne vertébrale. L’état de notre colonne peut influencer le positionnement de notre bassin et de notre tête.
Cette semaine, la leçon de Feldenkrais nous a permis de dénouer chaque articulation vertébrale en combinant la rotation et la flexion, ce qui a amélioré notre coordination des mouvements. Notre marche est devenue plus dynamique, grâce à une nouvelle organisation de la tête et du bassin. Même une personne souffrant de douleurs dorsales a obtenu un résultat très positif en effectuant des mouvements en imagination, ce qui lui a permis de développer son sens kinesthésique.
Au lieu de porter un sac lourd, nous avons ressenti comme des ailes sur notre dos.
Redécouvrir la Légèreté du Dos et de la Poitrine
Cette semaine, nous avons revisité nos vertèbres dorsales en les mettant en relation avec notre sternum. En stimulant et en raffinant notre sens kinesthésique, nous avons commencé à ressentir le fonctionnement harmonieux de notre poitrine et de notre dos.
La Nuque en Bonne Santé
Mais ce n’est pas tout. Nos yeux sont désormais vifs et alertes, témoignant de l’impact bénéfique de cette exploration sur notre bien-être général.La conscience de soi à travers nos lèvres
En méthode Feldenkrais, la prise de conscience de soi ne connaît aucune limite. Chaque partie de notre corps peut devenir une porte d’entrée vers une meilleure compréhension de soi, y compris nos lèvres. Ces organes sensoriels, avec leur texture, leur volume, et leur musculature, offrent un potentiel immense pour le développement personnel.
Lors d’une leçon Feldenkrais, nous pouvons explorer les innombrables mouvements possibles avec nos lèvres. Par exemple, le simple geste de retourner une lèvre, que ce soit avec les yeux ou en bougeant la tête, peut provoquer des sensations nouvelles et surprenantes. C’est incroyable de constater à quel point notre visage peut changer en développant cette conscience fine de nos lèvres.
En cultivant cette attention, nous pouvons découvrir une nouvelle douceur dans notre sourire, rendant nos expressions faciales plus authentiques et chaleureuses. De même, un baiser peut devenir plus affectueux, plus présent, grâce à cette sensibilisation accrue.
La colonne vertébrale : un amortisseur essentiel
Notre colonne vertébrale est bien plus qu’une simple structure osseuse. Elle joue un rôle crucial en tant qu’amortisseur de chocs, protégeant notre système nerveux central et assurant notre mobilité quotidienne. Chaque paire de vertèbres est séparée par un disque spongieux, essentiel pour absorber les impacts et les pressions causés par la gravité.
Une colonne vertébrale correctement organisée permet une répartition uniforme de ces charges, prévenant ainsi les douleurs articulaires et les tensions musculaires souvent provoquées par une compression excessive. Cependant, lorsque la colonne est comprimée, ces fonctions essentielles sont compromises, réduisant notre capacité à nous mouvoir librement et confortablement.
Notre leçon d’aujourd’hui était axée sur la rotation de la colonne, qui s’est révélée particulièrement bénéfique. Elle a offert une nouvelle vie à notre colonne, réactivant son rôle d’amortisseur naturel contre les chocs et les contraintes quotidiennes.
Ouverture de la bouche
Vous avez déjà entendu votre dentiste vous dire : « Ouvrez la bouche encore, encore » ou bien votre professeur de chant vous dire : « Relâchez vos mâchoires ». Et si nous pensions à séparer les dents supérieures des dents inférieures, que se passerait-il ? Cela créerait plus d’espace dans notre bouche, c’est-à-dire, ouvrir la bouche.
En Feldenkrais, on s’intéresse à la manière de faire et on élargit nos possibilités. Une des leçons de cette semaine était de découvrir une autre façon d’ouvrir notre bouche en imaginant que nos dents du haut et du bas se séparent. Une attention délicate, avec l’intention d’ouvrir la bouche de cette manière, invite notre corps et notre esprit à agir différemment. Le corps apprend alors à créer une voix douce pour mieux chanter ou simplement parler en douceur.
La tête légère ou lourde ? N°2
Durant notre dernière séance, nous avons exploré une sensation surprenante : soulever la tête comme pour aller voir les pieds en étant allongé sur le dos. Au début, la tête nous paraissait extrêmement lourde. Une élève a même commenté : « Oh là là, la mienne pèse 50 kg ! »
Pendant toute la durée de la leçon, nous avons laissé notre tête au repos. Cependant, grâce à notre attention et à des mouvements simples, nous avons éveillé le reste du corps. Lorsque nous avons de nouveau soulevé notre tête à la fin de la séance, elle nous semblait aussi légère qu’une plume.
Pourquoi cette différence ? Qu’est-ce que notre corps a appris aujourd’hui ? Nous avons terminé la séance avec cette interrogation, laissant émerger cette nouvelle sensation dans notre quotidien.
La tête légère ou lourde ?
Saviez-vous que notre tête pèse entre 5 kg et 8 kg ? C’est le poids d’un beau bébé, n’est-ce pas ? Ce sont les muscles situés à l’avant et à l’arrière du cou qui nous permettent d’abaisser et de relever la tête.
Une simple leçon assise de la méthode Feldenkrais peut nous conduire à des découvertes profondes sur notre corps et son fonctionnement. Voici un beau témoignage d’une élève :
« Oui, j’ai ressenti une légèreté dans les épaules et surtout dans la tête, qui me semble presque sans poids ! Mes épaules se détendent d’elles-mêmes, retrouvant rapidement un état de calme sans tension. J’ai pris conscience des muscles le long de ma colonne vertébrale, en lien avec les omoplates et la tête. Après un long travail à l’ordinateur, je referai ces doux mouvements d’épaules en avant et en arrière, avec la tête relâchée. »
Ainsi font font font ?
Tournicoti, tournicota ? Ainsi font font font les petites marionnettes ? Spination, pronation ? Ce sont des mots que j’ai utilisés aujourd’hui pour expliquer un mouvement de mains aux élèves. Avez-vous deviné de quel mouvement il s’agit ? C’est le pivotement des mains sur l’axe de l’avant-bras.
Nos mains peuvent refléter notre état général, et grâce à elles, on peut ressentir de belles sensations, comme un moyen de communication avec soi-même. Vous avez déjà essayé de prêter attention à vos mains quand vous bougez ? C’est incroyable ce qu’on peut découvrir !
En début de leçon, certains élèves étaient un peu perplexes face à ces nouveaux mots. Mais après quelques exercices, tout le monde a compris et a ressenti la différence.
À la fin de la leçon, on a tous senti une belle ouverture de notre ceinture scapulaire. Nos bras étaient aussi légers que des plumes, prêts à s’envoler ! Je vous laisse imaginer comment nos bras se sont transformés !!
Alors, la prochaine fois que vous bougez vos mains, pensez à ce petit pivot qui se fait délicatement et ressentez cette ouverture. Essayez, vous verrez, c’est magique !
La marche et nos appuis
On fait constamment le transfert du poids toute notre vie, comme on respire toute notre vie. Et alors, quand on marche, comment ça se passe ? Pour satisfaire notre curiosité, on a exploré notre conscience en restant debout. Eh oui, une leçon en position debout !
On a observé nos appuis et le transfert de notre poids en se rappelant qu’on est soutenus par nos voûtes plantaires, notre plancher pelvien, notre diaphragme, notre palais de la bouche et notre crâne. Tous ces trucs sont en forme de coupole, c’est marrant, non ?
Alors, qu’est-ce qu’on a découvert à la fin ? Une marche plus sûre, plus stable et plus fluide ! Allons marcher.
Découvrir nos abdominaux et mieux les utiliser
Aujourd’hui, le sujet de notre leçon était de faire connaissance avec nos abdominaux et de les apprivoiser. Non, il ne s’agit pas de faire de la musculation. En explorant notre conscience par la respiration, qui crée des mouvements subtils, nous pouvons éveiller nos abdominaux, les activer et les rendre pleinement fonctionnels.
Les abdominaux deviennent ainsi souples (ne confondez pas l’état mou avec la souplesse !
). Bien sûr, faire des exercices abdominaux pour renforcer ces muscles peut être bénéfique, mais lorsque nous acquérons une meilleure compréhension de leur fonctionnement en ressentant leur présence en nous, cela devient non seulement plus intéressant, mais aussi beaucoup plus efficace.
Cette approche de l’éveil corporel, par le biais de la méthode Feldenkrais, nous permet de développer une conscience fine de nos mouvements et de nos muscles. En intégrant ces découvertes dans notre vie quotidienne, nous pouvons améliorer notre bien-être et notre efficacité corporelle, sans avoir recours à des efforts musculaires intenses.
Venir s’assoir
Mouvement dynamique
Dans Feldenkrais, les mouvements ne sont pas toujours lents. Aujourd’hui, lors de notre leçon, nous avons eu un bel exemple de cela. Nous avons exploré notre corps à travers des mouvements dynamiques, mais ce qui compte vraiment, c’est comment nous les explorons. Quand chaque partie de notre corps s’harmonise dans le mouvement, tout se déroule avec un minimum d’effort, et cela donne naissance à des mouvements dynamiques et fluides.
Diaphragme
Savez-vous que notre diaphragme joue un rôle crucial dans notre bien-être général ? En effet, ce muscle tendu peut être à l’origine de nombreux maux, tels que les douleurs dorsales, les douleurs cervicales et une sensation de fatigue persistante.
Lors d’une des leçons de Feldenkrais cette semaine, nous avons exploré de près cette notion fascinante. Notre objectif était d’apprendre à ressentir notre diaphragme et à comprendre son état actuel, afin de lui redonner de la souplesse et de l’aisance. À travers des mouvements simples mais profonds, nous avons entamé ce voyage vers un diaphragme plus détendu et réceptif.
Dès le début de la séance, en adoptant des mouvements lents et conscients, nous avons progressivement senti notre diaphragme se relâcher. Cette sensation s’est ensuite propagée à l’ensemble de notre corps, apportant un sentiment profond de calme et de tranquillité.
Chaque mouvement devenait plus fluide, libéré des tensions accumulées. Pour certains d’entre nous, cette libération s’est traduite par une diminution des douleurs dorsales, tandis que d’autres ont ressenti comme un drap bien repassé la sensation de soulagement dans leur corps. Certains participants ont même rapporté une suppression des douleurs aux genoux, témoignant ainsi de l’impact profond que peut avoir la libération du diaphragme sur l’ensemble de notre être.
Cette expérience nous a permis de prendre conscience du lien étroit entre notre respiration, notre diaphragme et notre bien-être général. En prenant le temps de nous connecter à notre corps et d’explorer ses sensations, nous avons ouvert la porte à une transformation profonde et durable.